World News for Students of French

15-05-2023 07:00

Halba Diouf rêvait de courir sous la bannière de la France lors des Jeux olympiques de 2024 à Paris.

Mais en tant que femme transgenre, ses espoirs ont été anéantis en mars lorsque le Conseil mondial de l’athlétisme a interdit aux athlètes comme elle de participer aux épreuves féminines.

Diouf, 21 ans, s’est entraînée dur pour améliorer ses chronos dans la course de 200 mètres. Le conseil a accepté d’exclure les athlètes transgenres homme-femme pour protéger la catégorie féminine, une justification fréquemment utilisée pour l’exclusion pure et simple des femmes transgenres des compétitions d’athlétisme.

Jusqu’à la dernière décision de Worlds Athletics, les athlètes féminines transgenres pouvaient participer aux compétitions de haut niveau tant que leur taux de testostérone naturelle était inférieur à un certain seuil, soit 5 nanomoles par litre de sang. Cette norme a été fixée en 2018 et il a été recommandé aux athlètes féminines transgenres de prendre des contraceptifs oraux pour faire passer certaines athlètes féminines sous le seuil ; cependant, la réglementation a été largement critiquée par l’Association médicale mondiale pour des raisons éthiques.

En mars 2023, la réglementation concernant la testostérone naturelle souvent perçue comme le seul déterminant de la performance sportive a été réduite de moitié à 2,5 nanomoles par litre de sang et doit être maintenue pendant deux ans.

Tu peux regarder la nouvelle vidéo plus bas sur cette page.