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08-03-2023 07:00

Samedi, les négociateurs de plus de 100 pays se sont mis d’accord sur un traité des Nations unies visant à protéger la haute mer.

Selon les groupes de défense de l’environnement, cette étape tant attendue permettra d’inverser la tendance à la perte de biodiversité marine et de garantir un développement durable. Très peu de zones de haute mer situées en dehors des juridictions nationales font l’objet d’une protection, alors que la pollution, l’acidification et la surpêche constituent une menace croissante.

Le traité fait l’objet de discussions depuis 15 ans et les intérêts économiques ont constitué un point de friction majeur tout au long du dernier cycle de négociations. Les pays en développement réclament une plus grande part des bénéfices de l’économie bleue, y compris le transfert de technologies.

Nombreux sont ceux qui considèrent le traité comme un élément essentiel des efforts déployés à l’échelle mondiale pour protéger 30 % des terres et des mers du globe d’ici à la fin de la décennie. Pour atteindre cet objectif, près de 11 millions de kilomètres carrés d’océan doivent être protégés chaque année. Cela signifie que les pays doivent adopter et ratifier officiellement le traité le plus rapidement possible pour qu’il entre en vigueur.

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