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20-06-2023 07:00

Les défenseurs du droit à l’avortement en Pologne ont organisé des marches dans plusieurs villes suite au décès d’une femme enceinte, Dorota, dont la famille pense qu’elle aurait pu survivre si on lui avait proposé une interruption de grossesse.

Les lois polonaises contre l’avortement sont parmi les plus strictes d’Europe et ont suscité de nombreuses protestations ces dernières années. La mort de Dorota a alimenté le sentiment anti-gouvernemental des Polonais libéraux à l’approche des prochaines élections. Les militants affirment que les restrictions sur l’avortement ont entraîné la mort de plusieurs femmes enceintes. Dorota est morte d’un choc septique après avoir perdu les eaux à la 20e semaine de grossesse, et son mari affirme qu’ils n’ont pas été informés de la possibilité de provoquer une fausse couche.

Une autre femme, Izabela, est également décédée d’un choc septique à la 22e semaine de grossesse. Les critiques affirment que les médecins hésitent davantage à pratiquer des interruptions de grossesse depuis l’arrêt de la Cour constitutionnelle. Une majorité de Polonais pensent que les règles strictes en matière d’avortement constituent une menace potentielle pour la vie et la santé des femmes.

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