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07-04-2025 07:00

L’Union européenne s’apprête à modifier les règles relatives aux nouvelles techniques génomiques (NGT) dans l’agriculture. Ces techniques modifient les gènes d’une plante plutôt que d’y ajouter des gènes d’autres espèces, comme les OGM traditionnels.

Les partisans de ces techniques affirment qu’elles peuvent rendre les plantes plus résistantes à la sécheresse et aux parasites tout en réduisant les besoins en engrais. Cependant, certains scientifiques et écologistes craignent que ces changements aient des effets imprévus sur l’environnement et la santé humaine. Il existe également un désaccord sur la façon de contrôler ces nouvelles plantes. Le Parlement européen et le Conseil européen ont des points de vue différents sur des questions telles que l’étiquetage et les brevets. Le Conseil a autorisé les brevets dans des conditions spécifiques, mais le Parlement veut une interdiction totale. Il craint que les monopoles des grandes entreprises agricoles ne limitent les choix des agriculteurs.

Dans de nombreux pays européens, les cultures génétiquement modifiées ont suscité une forte résistance, mais les nouvelles lois pourraient retirer aux gouvernements le droit de les interdire. Certains experts avertissent que la modification de la génétique des plantes pourrait avoir des effets imprévisibles sur la biodiversité. Pendant ce temps, les chercheurs explorent déjà le rôle de l’intelligence artificielle dans l’avancement de ces technologies, ce qui soulève encore plus de préoccupations éthiques et scientifiques.

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