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11-03-2025 15:00

En 2015, le premier ministre Justin Trudeau a promis d’améliorer les relations du Canada avec les peuples autochtones et de réduire leur taux élevé d’emprisonnement.

Cependant, la situation s’est aggravée. Les autochtones, qui ne représentent que 5 % de la population canadienne, constituent aujourd’hui plus d’un tiers des personnes placées sous surveillance stricte après leur incarcération.

Marvin Starblanket, un autochtone de Saskatoon, a passé une grande partie de sa vie en prison en raison de crimes violents. Il est actuellement sous le coup d’une ordonnance de surveillance de cinq ans, qui restreint ses déplacements, son logement et son emploi. Ces ordonnances, prévues pour des cas rares, affectent de façon disproportionnée les populations autochtones. Nombre d’entre eux se voient refuser la libération conditionnelle et sont soumis à des conditions strictes, ce qui augmente leur taux d’incarcération.

La pauvreté, les traumatismes et le manque d’opportunités en sont les causes. Si certains pensent que la supervision apporte un soutien, d’autres affirment qu’elle limite la liberté. Starblanket se concentre désormais sur sa famille et espère étudier la psychologie et défendre les droits des indigènes après la fin de son ordonnance en 2027. Il craint le défi que représente l’adaptation à une véritable indépendance.

Tu peux regarder la nouvelle vidéo plus bas sur cette page.